In a recent post, I tried to picture the changes transforming deeply the IT within Capital Markets especially in terms of sizing (or better in terms of downsizing).

Crisis is not only impacting budget

The crisis impact is not limited to budget and team size : it is also impacting the nature of the projects we do. Race for complexity is over and in most banks, proprietary trading is not really favored and high frequency trading is not anymore in focus.

Throughout those two specific examples, one can see that the nature of what we do in Capital Markets IT is also changing dramatically : much less exciting topics and IT also becoming less core than before. On the other hand, some other things are not changing : pressure coming from the markets, heavy procedures coming from former size, … the excitement is less but the pain remains the same which means that Capital Market IT is less desirable than before. This is true for people already working in this sector and one can see some people moving to other industries. This is also true for new comers who find this area much less attractive.

Competition with other industries is tougher

This trend is even stronger if we consider changes in other industries : in former times, Capital Market IT was one of the areas where IT was considered as core business. Since e-business is blooming, there are a lot of other areas relying on IT for their core business. Therefore IT guys interested in contributing to core projects, without belonging to a pure IT company, have now a wider range of possible target companies than before.

This is going to have a very strong impact on Tier2 and Tier3 banks which have to transform deeply to maintain their attractivness otherwise the gap between top players and the others will get larger.


Dans un post récent, j'ai essayé de dépeindre les changements qui transforment profondément l'informatique des marchés de capitaux en particulier en terme de taille (ou plutôt de diminution de taille)

La crise ne touche pas seulement le budget

L'impact de la crise ne touche pas seulement le budget et la taille des équipes, la nature des projets est également impactée. La course à la complexité est maintenant terminée, dans la plupart des banques le prop trading n'est pas en odeur de sainteté et le trading haute fréquence plus véritablement d'actualité.

A travers ces deux exemples, on peut voir que la nature même des activités des marchés de capitaux change fondamentalement : beaucoup moins de projets motivants, et une informatique s’éloignant du cœur de métier. D’un autre côté certaines choses ne changent pas : la pression venant des marchés, les procédures lourdes venant de la taille passée…la motivation baisse mais pas les difficultés. Cela signifie que l’informatique des marchés de capitaux est moins attractive qu’auparavant.
C’est vrai pour ceux qui travaillent actuellement dans ce domaine et on peut d’ailleurs voir des mouvements vers d’autres industries.
Ceci est également vrai pour les nouveaux entrants qui trouvent ce domaine moins attractif

La compétition avec d’autres domaines est plus rude

Cette tendance est même plus marquée si l’on prend en compte les changements intervenus dans d’autres industries : il y a quelques années, l’informatique des marchés de capitaux était l’un des domaines où l’informatique faisait partie du cœur demétier. Depuis l’explosion de l’e-business, il y a maintenant de nombreuses industries qui s’appuient sur l’informatique dans leur cœur de métier.
De ce fait pour les informaticiens intéressés à travailler sur des projets stratégiques, sans pour autant faire partie d’une société informatique, ont maintenant un choix plus large que par le passé.

Ceci va avoir un impact majeur sur les banques Tier2 et 3 qui devront se transformer rapidement pour maintenir leur pouvoir de séduction. Si cela n’est pas fait, l’écart entre les joueurs de tête et les autres va considérablement s’élargir.